Rappelons tout d’abord l’histoire de JPMorgan : C’est d’abord l’une des plus anciennes banques des Etats-Unis, la Chase qui a racheté en 2000 l’une des plus prestigieuses banque d’investissement, JPMorgan. Par la suite, JPMorgan Chase a racheté en 2008 la première banque déclarée en faillite lors de la crise des subprimes, Bear Stearns.
JPMorgan passe de 6.81% à 10.02% dans Plus500
Depuis, avec l’essor de la banque et le courtage en ligne à la fin des années 2000, de nombreuses banques ont fait le choix de se diversifier en proposant ce type de services : Boursorama appartient à la Société Générale, Cortal Consors appartient à BNP Paribas, ING Direct à ING, Comdirekt à Commerzbank etc. Face à ces géants, de nombreux courtiers indépendants ont vu le jour, comme eToro, Plus500 et autres FXCM. Le dernier mouvement de JPMorgan qui vient d’annoncer avoir franchi le seuil des 10% dans Plus500 (niveau à déclarer à la FSA anglaise) pourrait aller dans ce sens. S’il y a quelques mois, la banque anglo-saxonne ne possédait que 6.81% des parts de Plus500, le broker CFD, il en possède désormais 10.02%. C’est ce qui a été mentionné dans un document publié sur le site de Plus500.
Dans le rapport, il est détaillé que c’est JPMorgan Asset Management Holdings (UK) qui détient 3.31%, tandis que JPMorgan Securities Plc en détient 6.71%. Autrement dit, le premier correspond aux actifs qui doivent remplir les portefeuilles des assets managers de la banque (mandat sous gestion, via des fonds), tandis que le second correspond au broker JPMorgan qui exécute des ordres pour des institutionnels.
Si JPMorgan n’essaiera certainement pas de racheter Plus500, cette démarche montre bien que les plus grands gérants du monde sont satisfaits des performances actuelles du courtier Plus500 (+50% de traders en 2013) qui surfe sur une jolie vague.